jeudi 22 mars 2012

Caye Calker (Bélize) - Caye Calker (Belize)


Français :
22/03/2012 au 26/03/2012
Après 6h de route et une tentative d'arnaque de la part de douniers guatemaltèques échouée (ils nous demandaient la somme de 20 quetzales pour la sortie du pays, mais je n'avais jamais eu à payer ce montant auparavant, bref, nous les avons remballés vite-fait bien-fait), nous voilà à Bélize City, la capitale. Jack et moi avons sympatisé avec les différents passagers du bus : Oxana, une russe fiancée à un Allemand qui vit à Frankfort, Jo et Massimiliano, un couple plutôt original vivant à Copenhagen (Massi est italien, Jo danoise), Hank et Julia, un couple d'allemands en vacances et Jannie et Tom, un couple américano-canadien.


A peine arrivés, nous prennons le bateau pour nous rendre sur l'île de Caye Claker. Après un voyage de quelques heures en bateau, nous débarquons dans ce petit village aux allures de rastaland. On ne trouve aucune voiture sur l'île et les nombreux panneaux indiquant l'hymne du village : "GO SLOW" (va doucement) est là pour rappler aux bicyclettes et autres voitures de golf de ne pas exagérer sur la vitesse, au delà de 5km/h semblant être comme une insulte à la philosophie de la vie locale. Et en effet, tout va très lentement à Caye Calker. Tout, sauf notre séjour puisque la plupart des membres du "groupe" repartirons après 3 jours malheureusement. Mais cela ne nous empêchera pas de profiter de l'endroit car en effet, il y a de quoi...



















Située en pleine mer des Caraïbes, l'île de Caye Calker renferme quelques endroits magnifiques tels que la pointe Nord, appelée "the split" (la séparation). Là se trouve un bar avec une jetée oú l'on peut se prélasser au soleil, plonger depuis la jetée en bois ou encore faire un peu d'exercice en nageant perpendiculairement au courant très fort ui passe entre l'île et sa petit soeur au Nord. Le passage est d'environ un trentaine de mètres mais lorsque les marées sont montantes ou descendantes, le courant est vraiment très fort et on peut se laisser emporter très loin. Mais si l'on réussit à accéder à la petite île du Nord, on arrive dans un petit paradis oú se cachent étoiles de mer et autres gros coquillages (des Lambis) dans une sorte de sanctuaire. C'est une sorte de baie oú la profondeur d'eau n'excède pas 30cm et qui est complètement entourée de mangrove. Impossible de prendre mon appareil photo puisqu'il n'est pas étanche mais je vous laisse imaginer l'endroit. Le seul point négatif de l'endroit est les traces des balayages des ouragans qui, non-pas ont détruit la végétation mais ont déposé toutes sortes de déchets sur presque toute la largeur de la plage.







La veille de mon départ, je décide de faire un tour de snorkeling (plognée avec palmes, masque et tuba). Pendant ce tour, je vais avoir la chance de voir une muraine, mais surtout nous allons nous arrêter au village des raies et requins. Dans une profondeur d'eau de 1m environ, nous allons plonger avec une vingtaine de raies ainsi que des requins de récif. Une bien jolie expérience. Le temps de cette sortie, je ferai la rencontre de Ziva, une solvène qui "étudie" pour passer l'examen du barreau de Lubjiana tout en voyageant. Je la remercie infiniment car c'est elle qui me fournira les photos sous-marines.



























Puis vint le moment de quitter l'île. Le hasard fait que je me retrouve avec Ziva et un couple de Français. Nous débarquons à mon premier amour des Caraïbes, Tulum au Mexique. J'emmènerai mes amis manger dans mon resto favori, "El Camello", et j'en profiterai pour passer la fin de la soirée à boire une immense Michelada (mélange de bière et de jus de Tamarindo) avec Patricia, mon amie suisse qui m'avait demandé de garder sa maison lorsque j'avais passé mes 3 premières semaines à Tulum. Le lendamain, retour à Cancun oú je reverrai en passage éclair Mariana et Horacio (qui eux m'avaient hébergés à Cancun la fois précédente). Puis j'ai pris l'avion, direction Panama oú je dois rejoindre Samuel, le Français avec qui j'avais fait du Kayak sur le lac Atitlan à San Pedro.


Il se trouve que Samuel n'a finalement pas eu de contract pour retourner travailler au Sénégal, il poursuit donc son chemin vers le Sud et comme nous avions gardé contact, nous avons convenu que nous irons en Colombie ensemble...

English :
As usual... no English unless I get a blast of protest...