mercredi 21 décembre 2011

Costa Rica


Français :
21/12/2011 - 13/01/2012
Le 20 décembre, je me présente à l'aéroport de Cancùn pour embarquer direction le Costa Rica. Oui mais voilà, puisque je n'ai plus de carte de crédit, j'ai utilisé le n° de celle de mon père. J'ai bien reçu un mail qui dit que mon vol a été réservé mais aucun qui me dit que mon vol est validé. La différence est fine mais parfaitement claire pour les compagnies aériennes. Du coup, lorsque je me suis présenté au comptoir, l'hotesse m'informe que mon ticket n'a pas été édité car le paiement n'a pas été effectué. J'entre dans une colère noire parce que PERSONNE de chez American Airlines n'a pris la peine de m'en informer. Mais le pire ce n'est pas ça, le pire c'est que je n'ai aucun moyen de paiement sur moi (puisque je n'ai plus de carte). J'ai même fait venir le manager, mais personne du staff d'American Airlines n'a montré une quelconque envie de m'aider. PERSONNE ! La seule chose qu'on me répétait, c'était d'appeler le service client d'American Airlines.
Je n'ai donc aucune solution pour prendre mon vol, je dois appeler la charmante Mariana pour savoir si je peux rester une nuit de plus chez elle afin de trouver une solution. De retour chez elle, je vais passer pas moins de 27 minutes au téléphone avec la personne la plus nonchalante du monde de la hotline US d'American Airlines qui n'a cessé de trouver des excuses  (toujours de ma faute, évidemment, comme par exemple
"....
- Monsieur, lorsque vous vous connectez à notre site, vous devez vous identifier sous le pays d'origine de la carte de crédit que vous allez utiliser pour faire le paiement.
- Ah oui ? Mais c'est écrit où ça ?
- C'est écrit dans les termes et conditions de notre site.
- Ah donc, avec toute le réalisme possible, pouvez-vous me dire combien de temps il faut pour lire l'ensemble de vos termes et conditions ?
- Je ne peux pas vous dire.
- Ah donc vous ne les avez pas lues ?
- Si mais c'est mon travail.
- Ah, eh bien, j'aurais souhaiter que votre travail soit de m'appeler pour me dire que le paiement n'est pas passé. Mais bref, passons, que puis-je faire maintenant?
- Il vous suffit d'appeler la hotline d'American Airlines Europe pour voir qu'est-ce qui ne va pas avec votre paiement.
- Ils dorment maintenant, ne pouvez-vous pas m'aider ?
- Non, cela ne dépend pas de notre entité.
- Ah mais je m'adresse pourtant au service d'aide en ligne d'American Airlines, non ?
- Oui Monsieur.
- Alors je vous demande de m'aider.
- Je ne peux rien faire pour vous Monsieur, il vous faut contacter le service d'American Airlines Europe.
- Oui j'ai bien compris mais ils dorment maintenant, et je veux prendre le prochain vol, c'est-à-dire demain matin. Puis-je acheter le billet via votre service ?
- Non mais il vous suffit d'aller sur notre site.
- Pour que la même chose se produise ?... mais et quand bien même, les achats de billets sur votre site ne sont plus possible 24h avant un vol.
- Alors vous pouvez vous rendre au guichet et acheter le billet directement à l'aéroport.
- Mais je vous ai dit que je n'ai plus de carte de crédit, sinon je serais au Costa Rica en ce moment !
- Dans ce cas, je vous conseille d'attendre l'ouverture du service client d'American Airlines Europe.
- C'est à 2h du matin pour vous et moi.
- C'est tout ce que je peux vous conseiller de faire.
- Ce que je vois surtout c'est que vous n'essayez pas de m'aider, vous me donnez des réponses comme un robot mais vous n'essayez pas de m'aider pour me donner une solution.
- Si.
- Ah oui, laquelle ?
- Appeler le service client AA Europe
-...."
Je m'arrête là, mais comme dit, ça a duré 27 minutes. En raccrochant, je me suis demandé si le mec était normal. A AUCUN moment il ne m'a dit "je comprends votre problème mais je ne peux pas vous aider, je suis désolé...", ça m'aurait fait plaisir d'être traité comme un humain. Mais enfin bref, AMERICAN AIRLINES n'a apparemment aucun scrupule à encaisser le fric de ses clients et à ne les traiter que comme de la merde.
Faites moi plaisir, NE PRENEZ PAS, JAMAIS, AMERICAN AIRLINES

Bref, ma seule solution fût de retourner à l'aéroport le lendemain matin avec Horacio (le petit ami de Mariana) qui a gentillement accepté d'utiliser sa carte afin de payer le ticket (qui évidememnt était plus cher). Il ne me connaissait que depuis une semaine et il a accepté de payer mon vol sans garantie que je le rembourse.
C'est d'ailleurs là qu'entre en compte ma super banque puisque j'ai demandé à ma banque de faire un virement à Horacio afin de le rembourser le plus vite possible. Aujourd'hui, donc plus d'un mois plus tard et plus de 30€ de frais de transfert international, le virement n'est toujours pas effectué. Si j'ai un conseil à vous donner, n'aller JAMAIS au Crédit Agricole !

C'est tout-de-même fatiguant tout ça. J'ai été bien énervé par ces deux histoires et je suis entrain de relativiser. En effet, ici, les problèmes ne sont pas les mêmes...

Bref, me voilà donc enfin dans l'avion qui me mène à San José. Atterrissage à l'heure prévue à San José, la capitale du Costa Rica située au milieu du pays. Là, je retrouve Dan (un ancien collègue Anglais) ainsi que Céline & Mattia (des collègues de Dan, je connaissais déjà Céline plutôt bien de ma période à Genève et j'avais rencontré Mattia une ou deux fois). Me voilà donc en festive companie puisque je vais passer les 2 prochaines semaines avec eux pour passer Noël et Nouvel An.
Ils ont loué une voiture, un micro 4x4 (une Suzuki Jimmy pour ceux qui connaissent). Nous sommes donc un peu serrés mais ce n'est pas grave, il reigne un air de détende signe de vacances dans la voiture)...






MONTEZUMA
Nous prenons directement la route pour atteindre Montezuma sur la côte Pacifique. Nous arrivons en début de soirée et sommes assez chanceux de trouver des places en dortoir dans une auberge de jeunesse car cette période est évidemment hyper saturée.
Montezuma est certainement l'endroit que j'ai préféré au Costa Rica, avec Tortugero. Et pour cela, il y a plusieurs raisons. La première, c'est que c'est un petit paradis. En effet, vous jugerez par vous-même la plage...









... mais surtout sa rivière avec sa cascade. Je ne m'étendrai pas dessous car il y a beaucoup de photos et je pense qu'elles vous suffiront pour comprendre à quel point ce endroit est magnifique. Nager dans une piscine naturelle, c'est déjà génial. Mais si en plus, il y a une cascade et qu'il est possible de sauter depuis derrière celle-ci, c'est la plus géniale des expériences. J'y suis d'ailleurs retourné seul afin d'atteindre le haut de la cascade où se trouve justement une autre cascade encore plus haute et de laquelle j'ai pu plonger d'environ 10m de haut. Les jeunes du coin eux sautent depuis 20m de haut.



















A Montezuma, j'ai pris une leçon de surf, histoire de retrouver des sensations (le prof était nul) avec Dan et Mattia. La plage était vraiment grande et les vagues raisonnablement grandes pour que nous puissons nous amuser quelques heures...
Nous avons aussi et surtout eu la chance de trouver une association de protection des tortues. Ce jour là, par chance, des éclosions avaient lieu. Nous avons donc pu assister à la sortie des petites tortues de leur nid de sable ainsi qu'à leur parcours jusqu'aux premières vagues de l'océan. Un moment vraiment magique !





















Le dernier jour, nous avons fait une petit escapade sur l'île de Tortuga, magnifique morceau de paradis où nous avons faire de la plongée avec masques et tubas parmis des miliers de poissons multicolors. J'y ai même vu un serpent de mer ainsi que des étoiles de mer.







Petit détail sympa, dormir à Montezuma s'avère difficile pour les gens sensibles au bruit. En effet, toutes nos nuits ont été parsémées de cris de singes hurleurs. Un peu à la façon d'un chanteur de death metal, ces singes communiquent grâce à des cris très grâves mais surtout très puissants. La première fois, ça fait peur, la deuxième fois, ça impressionne, la troisième, tu te rendors...



LA FORTUNA
Nous avons laissé Dan à Montezuma (il souhaitait rester pour faire du surf) et avons pris la direction de La Fortuna (village près d'un volcan) en passant par Tamarindo où nous avons pu nous passer une matinée sur une plage composée uniquement de coquillages.






Une fois à La Fortuna (situé dans les terres), nous avons passé une matinée auprès d'une cascade super large, un endroit qui aurait pu être amgnifique s'il n'y avait eu autant de monde... eh oui, c'était dimanche mais quand on voyage, on ne sait jamais quel jour de la semaine nous sommes.




Bref, l'après-midi, nous avons fait une radonnée d'une dizaine de kilomètres au pied du volcan. La balade fût très sympa, les jolies fleurs, les paysages jolis car un mélange de pierre volcanique et de jungle. Sur notre chemin, nous sommes aussi tombés sur des arbres vraiment incroyables avec des racines incroyables. J'ai aussi pu grimper des lianes, je pense être monté à 5 ou 6 mètres, c'était cool de se prendre pour Tarzan. Malheureusement il n'y a pas de photo de ça.




























Le lendemain, nous avons pu voir (enfin) le volcan sans nuages depuis le village. Nous nous sommes rendus à la cascade qui se situe à une vingtaine de minutes de là. Elle fait 70m de haut. Nous avons évidemment nagé dans la piscine de réception. L'eau a une sacrée énergie lorsqu'elle fait une chute de 70m. Impossible de s'approcher pour faire un massage du dos. L'eau était assez fraîche mais agréable tout-de-même car l'accès à la cascade se fait via une escalier de plus de 500 marches.














Un peu plus bas, dans la rivière, il nous a été possible de nager avec des poissons. L'eau était extrêmement limpide. Mais impossible de dire de quel type étaient les poissons avec lesquels nous avons nagé.









Nous avons passé un super bon moment à cet endroit et au retour, nous nous sommes arrêtés non-loin du village où il est possible de prendre un bain dans une rivière d'eau chaude naturelle. J'ai bien dit une rivière et non un ruisseau. Malheureusement pas de photos de cette étape.
Nous avons ensuite rejoint la capitale San José pour nous rendre au point de RDV pour aller à Tortugero sur la côte Atlantique. Nous avons dormi chez Mayra, une hippie illuminée qui s'est contituée une espèce de jungle au beau milieu de San José. Cela lui apporte d'ailleurs des soucis car plein de rats viennent lui rendre visite le soir... d'où le pistolet...



TORTUGERO
Nous voilà donc dans le mini-bus qui nous emmène de San José à Tortugero. 200km et 4h plus tard, nous voilà arrivé à l'embarcadère. Eh oui, impossible de se rendre en voiture à Tortugero mais au passage, nous avons déjeuné dans un restaurant qui contenait une réserve à papillons dans son arrière-cours.








Une heure et demie de bâteau plus tard, nous voilà donc arrivés à l'hôtel. Sympa l'hôtel, avec des chauve-souris toutefois.










Le lendemain, nous allons faire deux excusions. Une au village (autant vous dire que ce n'est pas le plus beau village que j'ai vu mais il avait au moins le mérite d'être authentique et d'avoir les toilettes publiques avec des araignées énormes auxquelles, je vous assure et pourtant je n'ai pas peur des araignées, on n'a pas du tout envie de se frotter)...





















...et l'autre dans les environs (dans un rayon de 50m) de l'hôtel où nous avons pu observer des grenouilles très colorées (dont certaines entrain de copuler) et surtout un boa constrictor (qui restera trois jours au même endroit d'ailleurs, on peut voir sur les photos qui venait certainement de manger). Il s'est d'ailleurs mis à pleuvoir comme vache qui pisse, c'était assez impressionnant.











Le lendemain, nous avons fait deux excursions dans les canaux de la jungle de Tortugero (le village se trouve au bord de l'océan mais est entouré d'un parc naturel de plusieurs miliers d'hectards uniquement composés de jungle. Lors de l'excursion du matin, nous avons pu observer un iguane géant situé à plusieurs dizaines de mètres de hauteur et période de rut (d'où ses couleurs vives)...


... des toucans...


... un paresseux...

...toutes sorte de plantes...









... des singes hurleurs (déjà rencontrés à Montezuma)...


... mais aussi des tortues d'eau douce...



Lors de l'excursion de l'après-midi, nous avons pu voir un boa arc-en-ciel et même le toucher (grâce à Céline qui se faisait ouvertement draguer par le guide et le pilote du bâteau)...



... des aligators...





... plein de tortues...



...des singes araignées...




... des hérons (locaux, beaucoup plus gros mais moins grands que ceux que nous rencontrons en Europe)...

De retour à l'ĥôtel sur la rampe d'escalier des bugalows se trouvait un magnifique iguane.




Pour notre dernier soir, nous sommes sortis au village (course de taxi en bâteau évidemment) où s'est essayée à la salsa locale, plutôt avec succès.




JACO
Retour à San José puis départ immédiat pour la côté Pacifique, plus précisément pour Jaco où nous avons RDV avec Dan et Chloé (une amie de Mattia qui se trouve être au Costa Rica pour quelques mois) pour passer le nouvel an. Ca me fait d'ailleurs penser que je ne sais même plus où nous avons passé le soirée de Noël... à Montezuma je crois... oui oui Montezuma d'après les dates des photos. Bref, sur la route, nous nous arrêtons pour observer une rivière à crocodiles. Plutôt énormes les bestioles (4m au moins pour le plus grand) mais ils sont certainement nourris par la population locale afin d'attirer les touristes.





Autant vous dire que Jaco n'a rien d'intéressant si ce n'est que c'est une destination pour faire la fête. C'est donc ce que nous allons faire le soir du Nouvel An, non sans avoir passé toute l'après midi à faire du surf. Nous passerons d'ailleurs le passage à minuit sur la plage bondée de monde avec feu d'artifices, fêtards en tout genre, etc. Ensuite, après avoir perdu Dan en chemin, nous prendrons la direction d'un bar où nous allons perdre Chloé aussi. Je vais d'ailleurs y aller de mon anecdote puisque vers 4h du matin, je sors du bâtiment car, en "dansant" (danser est un bien grand mot) pieds-nus (excellente idée Thierry, bravo), j'ai réussi à me planter un morceau de verre dans le pied. Les quelques verres que j'ai bu auparavant n'aidant pas, impossible d'attraper le morceau enfoncé dans ma plante. Une voiture de Police est stationnée devant moi, je décide donc d'aller leur demander s'ils n'ont pas une pince à épiler dans leur trousse d'urgence. Les deux policiers (José et Eric) sont hyper sympas, et c'est ainsi que, malgré mes protestation et prônant la simplicité, je me retrouve forcé à aller à l'hopital de la ville. Ce fût un moment d'antologie... j'ai traversé la ville à environ 5km/h les deux policiers qui s'arrêtaient à tous les carrefours pour dire bonne année à tous les locaux et touristes qui vennaient leur serrer la main. Nous avons mis au moins 45 minutes pour rejoindre l'hopital. L'extraction ne durera que 3 minutes (merci docteur) et le retour, une bonne vingtaine de minutes. de retour au bar, j'ai retrouvé Céline et Mattia à la recherche de tout le monde. En résumée, un jolie fête et une belle anecdote en médaille. Mon année 2012 commence bien. Il n'y a malheureusement aucune photo de la soirée à part le début.




Le lendemain matin, Dan est de bon entrain et nous emmène faire du surf. Pas mal, non ? Surf le 31/12 et surf le 1/1...






C'est là que nous laissons Dan qui doit retrouver une "copine" et faire un peu de surf dans les jours qui suivent.

PUERTO VIEJO
Nous voilà donc de retour sur la route pour faire un truc peu sensé... retourner sur la côte Atlantique, quelques centaines de kilomètres au Sud de Turtugero, à Puerto Viejo. Après un passage au dessus de la rivière dorée...

... nous voilà arrivé à Puerto Viejo. Joli petit village des Caraïbes avec une ambiance plus que zen. Nous y resterons seulement deux jours. Nous n'y avons rien visité de spécial si ce n'est la plage de sable noir assez sympa et les bars locaux en soirée.




RINCON DE LA VIEJA
Nous voilà décidé à faires trajets fous puisque nous retraversons le pays. Nous déposons Mattia à San José puiqu'il doit rendre visite à sa famille qui vit là et qu'il n'a jamais rencontré. Me voilà donc, avec Céline, en route pour Rincon De La Vieja, un volcan assez connu situé à deux centaines de kilomètres de San José. Nous y passerons deux journées excellentes où nous allons visiter le parc du volcan (interdiction d'y monter à cause du vent et du brouillard sinon nous y serions allés).




Le paysage volcanique actif de la région m'a fait penser à l'Islande, mais entouré de jungle. Nous avons donc pu voir des arbres immenses...




...des belles cascades...




...des fumeroles...






...des boues bouillonnantes...





et un hibou énorme !


Le lendemain, il faisait vraiment moche (si si, ça m'arrive d'avoir du temps pourri), et nous nous sommes rendus dans la forêt toute proche de notre auberge afin de rendre visite à une curiosité naturelle. Il existe dans la jungle d'Amérique Centrale, une type d'arbre qui se nomme arbre étrangleur. Le principe est simple, c'est un arbre qui pousse autour d'un autre (un peu comme le lière) et qui fini par asphixier son hôte. Plusieurs dizaines d'années après, l'arbre "porteur" a complétement disparu, il reste donc un arbre donc le milien est creux. Nous avons eu la chance d'en trouver deux énormes et avons pu y grimper. Je suis même monté au sommet du plus haut même si le "tunnel" se fesait de plus en plus petit sur la fin...


















Je garde vraiment un super souvenir de cette escapade en forêt et je tire mon chapeau à Céline qui a vaincu son vertige pour grimper les deux arbres également.

SAN JOSE
Cela fait 2 semaines que je suis au Costa Rica, je suis passé 4 fois à San José sans m'y arrêter. Eh bien je vais en avoir l'occasion puisque c'est là que j'ai demandé à mon père de m'envoyer ma nouvelle carte de crédit. J'aurais le temps d'ailleurs de visiter les musées de l'Or et du Jade puisque la carte est arrivée en retard...
































A part cela malheureusement, je n'ai pas trouvé beaucoup de choses à faire à part écrire la section du blog sur Tulum et sortir avec Chloé et ses amis (les miens étant rentrés en Europe pour Céline et Dan et aux US pour Mattia, après une dernière soirée mémorable). Une fois ma carte arrivée, j'ai pu enfin prendre le bus, direction le Panama...

English :
Sorry for the English speaking readers, no translation yet. I will try to find the time to make it as soon as possible.